Les stages. Depuis trente ans déjà...

C'était au temps où la vidéo n'était pas encore entrée dans les foyers.


Ceux qui avaient, par le plus grand des hasard, une caméra n'avaient aucune possibilité de pratiquer des montages.

Pourtant la passion était là et les stages proposés sur matériel 3/4 de pouce, ancienne norme de la télévision avant l'apparition du Bétacam et ensuite du numérique, les stages donc, offraient des possibilités tout à fait intéressantes.

Le montage se faisant sur deux machines, cut, sans effets.

 

Le matériel de tournage pesait 6 kilos pour l'enregistreur qui ne permettait que 25 minutes par cassette et une autonomie de batterie de 30 minutes... La caméra monotube, avec de grands effets de rémanence de l'image, pesait 3 kilos...

La balance des blancs se faisait manuellement en plusieurs étapes et il fallait laisser systématiquement une amorce de 10 secondes minimum pour pouvoir utiliser les images au montage qui nécessitait un préroll...

C'était vraiment un travail de pionnier. Mais avant cela il y avait eut bien plus archaïque...

 

Chacun des mini films, présentés dans les pages suivantes, est le fruit de ces instants de formation qui étaient en général de 6 jours, voire moins. Ce sont les exercice d'initiation à la réalisation de fiction à destination de stagiaires venant de différents horizons et n'ayant jamais pratiqué la vidéo. Les stages se sont déroulés au CREPS de Boulouris ou d'Antibes ainsi qu'au Fort Faron à Toulon. Les groupes variaient de 3 à 6 personnes.

 

Le déroulement de la formation... En ce temps là.


Au cours de ces stages, qui se déroulaient en hébergement complet, il était réalisé entre 70 et même parfois 100 heures de travail collectif et cela bien sûr en 6 jours au total...

 

Au premier jour, en principe un samedi et après installation dans les chambres, les stagiaires sont sensibilisés au langage cinématographique à travers différents extraits de films puis ils sont invités à prendre en main le matériel vidéo (caméra analogique et magnétoscope 3/4 de pouce). Un temps important est consacré à la valeur des "plans" et aux mouvements de caméra ainsi qu'à la mise en place stable et parfaitement horizontal de la tête de pied télescopique. Le dimanche, après un petit exercice de réalisation sur un thème imposé, une séance de réflexion collective est organisée afin de décider d'un scénario, de son écriture et de son découpage technique. Lundi vient le temps du tournage et de la mise en scène. Les stagiaires sont aussi acteurs... donc non professionnels ce qui peut expliquer certains aspects très "amateur".

 

Dans certains cas les stagiaires sont amenés à "organiser le décor" avec les moyens du bord. Un très petit budget de 100 Francs (15 Euros) étant alloué à la réalisation de la fiction...

 

Le fait d'être, à tour de rôle devant et derrière la caméra ainsi qu'à l'écriture et au montage a pour motivation la prise en compte globale du fait de "réaliser" une vue de l'esprit pour en extraire un produit fini dans les délais donnés et les impératifs matériels.

 

Après dérushage et écriture du plan de montage, le montage final était réalisé sur banc électronique 3/4 de pouce Sony et  sonorisé...

 

Une précision pourtant. Certaines vidéos comportent des effets de transition qui ont été placés en 2010 au moment de la numérisation des vidéos analogiques.



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"LES MINI FICTIONS... En vrac"

PAR EXEMPLE, POUR COMMENCER, LE PLUS ANCIEN... IL DATE DE 1981. PILE 30 ANS. ICI.

 


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